Lucie Chicoine
artiste peintre québecoise

Lucie Chicoine est née à Montréal le 9 décembre 1957. Elle a étudié à L’Université du Québec où elle a obtenu un Baccalauréat en Arts avec une majeure en gravure et en enseignement.
- Récipiendaire de la médaille de bronze décernée par la Société Nationale des Beaux Arts de France, décembre 2009.
- Récipiendaire de la médaille d’argent du Salon de Trèbes, France, avril 2010
- Récipiendaire de la médaille de bronze de La Société Académique Arts-Sciences-Lettres de France, mai 2010
- Membre de la RAAV
Démarche

Ma peinture se nourrit d’images et d’histoires rencontrées au quotidien qui se tissent autour d’une trame d’émotions soufflée par mon âme.
Ma passion pour le fascinant comportement humain se transmet par l’exploration d’un vocabulaire inventé; mes couleurs sont lettres, mes formes sont phrases, mes textures sont expressions. Ce langage m’est propre et me permet d’évoluer dans un univers figuratif sans limite terrestre, peut-être à connotation marine, parfois même proche du conte. Le passé et le futur se côtoient dans le présent.
L’aventure prend son essor suite au premier geste, celui que je veux non réfléchi. Le but : retrouver la simplicité de ma spontanéité d’enfant par ce geste innocent et fougueux.
Cette tache se dépose sur le canevas en toute liberté, les formes se dessinent sous mes yeux tout comme un «polaroïd» dévoile peu à peu une image. Suit une alliance entre les couleurs et la matière qui se cogne à un intellect d’adulte.
Chaque histoire démarre par ce trait instinctif qui me surprend, me guide, me confronte. Je laisse mon esprit prendre la route sans censure. J’y découvre des personnages, des regards laissant libre cours à mon imaginaire et respectant le souvenir de l’émotion en moi. La liberté de ce jeu est le noyau de mon équilibre, l’expression de ma tourmente, l’essence de ma vie.
Je propose le parcours d’une âme pudique dirigée par un geste relié à des souvenirs d’enfance espérant laisser suffisamment de place pour que chacun y trouve sa route… pour que l’histoire soit sans fin.